De retour en mars.

Je le savais que tu reviendrais,
Je le savais, d’autres en doutaient.

Il aura tout fait pour te retenir,
Cet hiver qui ne voulait pas finir.
Allant jusqu’à, dérisoire artifice,
Te voler un jour ! Que fait la police ?

Mais tu es là enfin,
Dans toute ta splendeur,
Enivrant de parfum,
Le profond de mon cœur.

Tu danses pieds légers,
Dans les champs reverdis,
Tu cours dans les vergers
Tout de fleurs rajeunis.

Dans l’air réchauffé,
On entend à présent,
Le chant énamouré,
Des oiseaux revenants.

Et tu mets dans les yeux,
Des filles épanouies,
La lumière des cieux,
Cet éclat infini.

Printemps tu es là ! Je suis saoul,
Le monde va crever demain,
Aujourd’hui je m’en fous,
Aujourd’hui je suis bien.

Ar c'hazh du. Mars 2008.

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