Le Diogène du 21ème siècle.

Diogène hors son tonneau, sous un soleil radieux,
Tenant haut dessus lui, sa lanterne allumée,
Parcourait les marchés de tout’ l’antiquité,
Dévisageant chacun, tout en plissant les yeux.

Inévitablement, les badauds s’attroupaient,
A ce spectacle étrange et ils l’interrogeaient :
" - Que fais-tu donc Diogène au milieu du Forum ?
- Cela ne se voit pas ? Eh bien, je cherche un Homme ! "

Refrain :
Je suis le Diogène de nos années deux mille,
Toutefois avec une nuance subtile,
L’Homme, j’ai renoncé à le trouver jamais,
Moi c’est la Femme qu’aujourd’hui je chercherais !

Les mœurs des grecs anciens sont restées légendaires,
Respect dû à chacun, je rempoche ma pierre,
Mais j’ai su faire mon miel de leur philosophie,
Sans avoir pourtant ce penchant là moi aussi.

Lors c’est pourquoi je cherche avec belle constance,
Une femme, une vraie et ce depuis l’enfance,
Comme mon maître Georges et son maître François,
Mais où sont-elles donc, ces belles d’autrefois ?

(Refrain.)


Où es-tu belle amante, où es-tu ma Roxane ?

Mon cœur rempli d’ardeur, échangerait caresses,
Contre fidélité sur un lit de tendresse,
Où tu serais pour moi, l’unique courtisane.

Où es-tu ma charmante, où es-tu Célimène,

Où est donc cet esprit qu’a loué toute la cour
Du plus grand de nos rois ? Je te dis sans détour,
Fais moi sourire ainsi et je noue notre hymen.

(Refrain.)

On va me faire un procès en misogynie,
On ferait mieux d’attaquer ma misanthropie.
" Les femmes je suis tout contre " disait Guitry.
Moi j’en voudrais une tout contre moi aussi.

Qu’on me comprenne bien : des êtres féminins,
Courent partout les rues, les cafés en sont plein,
Mais ce sont des mamans ou des filles à papa,
Une Femme, une vraie, je cherche et n’en vois pas.

(Refrain.)

Femme ! Dois-je rappeler que tout un chacun,
Est doté d’un cortex sur son crocodilien,
Que le cerveau humain est assez équipé,
Pour tromper les instincts ? Oublie donc les bébés !

Pour satisfaire un besoin de maternité,
Prends un chat, un chien, une plante, une poupée,
Ou tu peux reporter tous tes élans de cœur,
Sur moi, promis, je ne t’en tiendrai pas rigueur !

(Refrain.)

Soit dit en passant, pour éviter les galères,
Je n’attends pas que tu sois ma seconde mère,
Alors oublie Papa, ouvre-toi à la vie,
Et n’attends pas de moi que je sois comme lui.

Et tant que tu y es, coupe aussi le cordon,
" Adieu maman ! Oui, je vais suivre ce garçon.
J’ai ma vie à mener et il a su me plaire,
On passera vous voir peut être avant l’hiver ! "

(Refrain)

Allez, je brise là, mon message est bien clair,
Si tu te sens Femme, viens m’en parler un soir,
On cherchera tous deux ce qu’on peut bien y faire,
Ce sera le début de notre " Belle Histoire ".

Ar c'haz du. Août 2007.

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